**LES ÉVALUATIONS PSYCHOLOGIQUES NE SONT PLUS OFFERTES**

 Le déficit de l’attention/hyperactivité est défini comme un trouble neurodéveloppemental caractérisé par un niveau inapproprié d'attention et/ou d'agitation-impulsivité selon l’âge et le développement, qui altère de façon cliniquement significative les fonctionnements social, scolaire ou professionnel de la personne. Le diagnostic se base par conséquent sur la durée, la fréquence et l'intensité des symptômes observés, et ceux-ci doivent être présents dans au moins deux contextes différents (ex : maison, école, travail) et avoir fait leur apparition avant l’âge de 12 ans.  

Le TDA/H est présent chez environ 5% des enfants, alors qu’une prévalence de 2.5% demeure chez les adultes.

 Le trouble spécifique des apprentissages est reconnu comme un trouble neurodéveloppemental dont l’origine est biologique (facteurs génétiques et environnementaux impliqués) et qui se définit comme étant des difficultés persistantes dans l’apprentissages des compétences scolaires en lecture, écriture et/ou mathématiques, et ce malgré la mise en place, pendant au moins 6 mois, d’interventions ciblant ces difficultés. Les difficultés d’apprentissage doivent interférer significativement avec les performances académiques, professionnelles ou quotidiennes. Les difficultés font leur émergence habituellement au début de la scolarité, mais peuvent également se manifester plus tardivement lors du parcours scolaire au moment où les exigences académiques surpassent les capacités limitées de la personne. Le trouble spécifique des apprentissages touche entre 5 et 15% des enfants d’âge scolaire et persiste à l’âge adulte dans environ 4% des cas. 

La dérogation scolaire est une mesure d'exception dont le but est de permettre à l'enfant qui n'a pas atteint l'âge d'admissibilité au 30 septembre de bénéficier d'une entrée précoce à la maternelle ou à la première année. Il doit cependant présenter un développement global supérieur à la moyenne des autres enfants du même groupe âge. En effet, la demande de dérogation doit être appuyée par un rapport d'évaluation psychologique très rigoureux et bien articulé devant comporter toutes les données et observations pertinentes permettant de démontrer que l'enfant se démarque de façon évidente sur les plans intellectuel, social, affectif et psychomoteur et qu'ainsi, il subirait un préjudice réel et sérieux si l'on devait retarder son entrée à l'école. 

  L’évaluation cognitive permet de définir plus clairement les compétences intellectuelles d’une personne, donc d’apprécier ses capacités au niveau verbal et non verbal afin d’identifier ses ressources ainsi que ses difficultés. Elle est utilisée habituellement comme base aux évaluations psychologiques et neuropsychologiques, entre autres dans le cadre de dépistages des troubles d’apprentissage et d’attention, de la douance, ou de d’autres troubles neurodéveloppementaux. Un test cognitif peut être utilisé seul lorsqu’il est question de faire seulement la lumière sur les capacités intellectuelles de l’évalué en vue d’un classement scolaire par exemple ou d’une mise à jour du potentiel cognitif. L’évaluation développementale est complémentaire à l’évaluation cognitive alors qu'en plus du fonctionnement intellectuel, elle dresse le portrait général des développements au niveau langagier, moteur et affectif, ainsi que détermine les capacités adaptatives de l’évalué. Cette évaluation permet entre autres le dépistage des retards de développement chez les enfants et contribue au diagnostic d’un handicap intellectuel.

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